Le groupe automobile suédois Volvo, numéro deux mondial des poids lourds, a annoncé ce lundi envisager de supprimer 508 emplois sur 8900 postes en France, pour l'essentiel dans sa filiale de véhicules industriels Renault Trucks.
Présenté en comité central d'entreprise(CCE), le projet entre dans le cadre d'un plan de restructuration globale du constructeur, qui prévoit 4400 réductions d'effectifs à l'échelle mondiale.
La CFDT évoque 1300 suppressions d'emplois au total
Selon la CFDT, outre ces 508 postes en CDI, 800 consultants vont disparaître, soit 1300 suppressions de postes au total. Le syndicat «condamne l'attitude du groupe Volvo» alors que celui-ci «prévoit de distribuer en 2014 le même dividende qu'en 2013».
«L'entreprise ne doit laisser personne sur le carreau», demande le syndicat en souhaitant que Volvo base «les départs de salariés uniquement sur le volontariat» et s'engage à «maintenir l'activité sur les sites en France et dans le groupe». Le syndicat réclame l'ouverture de négociations à compter du 12 mars pour rechercher un accord majoritaire sur le futur plan social.
De son côté, Volvo France assure que le groupe «est engagé dans le développement de la marque Renault Trucks, de son outil industriel et des activités de recherche et développement en France». La firme de Göteborg rappelle qu'elle a «fortement investi en France au cours de la dernière décennie, dont 2 Mds€ pour le lancement de la nouvelle gamme de Renault Trucks, et est déterminé à y améliorer sur le long terme la compétitivité de ses activités».
Un chiffre d'affaires en baisse de 9%
Le fabricant de poids-lourds a eu une année 2013 difficile. Il a vu son chiffre d'affaires chuter de 9% sur l'année, à 272,6 Mds de couronnes (30,9 Mds€), et a affiché un bénéfice net trois fois moindre que l'année précédente, à 3,80 Mds de couronnes (430 M€).
Les suppressions d'emplois font partie d'un plan de restructuration lancé en septembre. «Nous avons maintenant fini l'analyse détaillée des conséquences du plan et estimons qu'environ 4400 cadres et consultants seront touchés par les suppressions de postes, y compris les 2000 déjà annoncés au sein de l'encadrement du personnel et des services administratifs», avait expliqué début février le directeur général, Olof Persson.
Grand plan de restructuration sur deux ans
Le numéro deux mondial des poids lourds, le suédois Volvo Group, a en septembre dernier le lancement d'un plan de restructuration d'un coût d'environ 5 milliards de couronnes (près de 600 M€) sur deux ans.
«Le programme comprend à la fois la réduction des effectifs dans l'encadrement et chez les consultants, et des améliorations de la productivité dans l'appareil industriel mondial», indiquait Volvo sans chiffrer à l'époque le nombre d'emplois visés.
Volvo, qui fabrique aussi des bus, des engins de chantier et des moteurs, soulignait dès le départ que cette restructuration toucherait principalement sa branche poids lourds.
Une alliance avec le chinois Dongfeng
Il prévoit que «la majorité des charges de restructuration toucheront le résultat opérationnel au cours de 2014» et que «les économies réalisées s'élèveront à environ 4 Mds de couronnes par an (...) en produisant leur plein effet d'ici à la fin 2015».
En janvier 2013, le groupe avait annoncé une alliance avec le chinois Dongfeng dans le but de former le numéro un mondial, devant l'allemand Daimler. En janvier 2014, un premier feu vert a été accordé par une autorité chinoise mais il reste encore de nombreuses formalités à accomplir.
Volvo group emploie 112 000 personnes dans le monde, dont 16 000 intérimaires et consultants.
leparisien.fr
Vu que les gammes sont lancés et qu'ils n'ont plus besoin des ingénieurs pour la recherche, ils vont faire le ménage et virer le surplus.
Les syndicats peuvent hurler à la mort le patron c'est les suédois et ils feront comme ils veulent et quand ils veulent.
C'est ce qu'il se passe quand on vend les bijoux de famille que dis-je quand on les brades et qu'on ne protège pas les fleurons de l'industrie française.
Grace à l'UE cette belle entreprise française et passé sous contrôle suédois et la France n'a plus son mot à dire là-dedans elle n'a plus qu'à subir leur dictât.