Chère Madame, Cher Monsieur,
La bataille contre le 80 km/h, et les PV qui vont vous tomber dessus en rafale si ce projet est appliqué, vient de faire un pas de géant !
Depuis des mois, la Ligue de Défense des Conducteurs travaille à monter un comité d'experts alternatifs pour contrer la désinformation des "experts" gouvernementaux.
Spécialiste des infrastructures, pilote, spécialiste des essais automobiles, médecin pour les permis de conduire,... nous avons réuni neuf experts pour un colloque au sénat, le 22 avril dernier, "Vitesse : Stop aux idées reçues – Pour une nouvelle approche de la sécurité routière"...
... où ils ont démoli un à un les arguments des tenants de la baisse des limitations de vitesse :
Le facteur vitesse est totalement surévalué dans les statistiques d'accidents
C'est ce que montre l'analyse de Pierre Calvin, Président de l'Association technique routes et infrastructures :
Quand il y a un accident, la vitesse est évaluée par les traces de freinage. On en conclut que la personne roulait à une vitesse excessive. En fait, c'est souvent le revêtement usé qui a doublé la distance de freinage !
L'argument massue des anti-vitesse, qui répètent en boucle que 30 % des accidents sont dus à la vitesse, est tout simplement faux !
Mais attendez, ce n'est pas tout :
De l'argent pour améliorer les routes, ce n'est pas ça qui manque !
La route laisse tous les ans un excédent de 20 milliards aux finances publiques (taxes sur l'essence, cartes grises...)
Elle rapporte 37 milliards et seuls 17 milliards (même pas la moitié !) sont réinjectés dans les dépenses d'infrastructures.
Si on utilisait ne serait-ce que 10 % de cet excédent, ça ferait 2 milliards pour empêcher que des gens se tuent sur la route à cause d'un marquage effacé ou d'un revêtement usé.
Plutôt que vous forcer à réduire votre vitesse, plutôt que dépenser des centaines de millions dans des radars de plus en plus redoutables pour vous flasher, vous taxer, l'Etat ferait mieux de vous laisser de quoi changer votre voiture plus souvent :
C'est l'amélioration des voitures qui explique pour une large part la baisse des tués sur route.
On a tous en tête la ceinture ou les airbags. C'est la sécurité passive, celle qui protège les gens en cas d'accident. Et c'est déjà énorme.
Stéphane Meunier, expert en essais automobiles, nous a éclairés sur les progrès extraordinaires de la sécurité active. Celle qui permet d'éviter les accidents : reprise / freinage / tenue de route.
Un exemple : par rapport à 1990, rien que sur un petit modèle de base, il vous faut aujourd'hui 5 mètres de moins pour passer de 90 km/h à l'arrêt.
Et dans bien des cas, c'est toute la différence entre percuter, ou non, un obstacle. Entre avoir, ou non, un accident.
Le mathématicien Bernard Beauzamy nous a réaffirmé, sans aucune ambiguïté, que :
Les études établissant un lien entre baisse de la vitesse et baisse de la mortalité routière n'ont aucune valeur scientifique.
Par contre, l'acharnement répressif au nom de la "lutte contre la vitesse" contre vous, moi, et des millions de conducteurs, déclenche des drames humains et sociaux effroyables.
Le médecin Marie-Thérèse Giorgio nous a fait le portrait-type de ceux qui perdent leur permis :
75 % sont des commerciaux ou des artisans qui font 80 000 km par an et cumulent les petites infractions. On est loin du chauffard, qu'on aurait tous plaisir à voir sévèrement sanctionné.
Et pour eux, la perte du permis, c'est presque systématiquement le chômage, la galère pendant des mois, parfois des années. C'est une condamnation sociale.
Qu'est-ce que ce sera s'ils nous baissent encore les vitesses !
C'est d'autant plus révoltant que, comme nous l'a si bien expliqué l'ancien pilote Jean-Pierre Beltoise, l'important ce n'est pas de respecter à la lettre la limitation de vitesse. C'est de conduire en observant, en anticipant, et à une vitesse adaptée aux circonstances.
Très sincèrement,
Christiane Bayard
La bataille contre le 80 km/h, et les PV qui vont vous tomber dessus en rafale si ce projet est appliqué, vient de faire un pas de géant !
Depuis des mois, la Ligue de Défense des Conducteurs travaille à monter un comité d'experts alternatifs pour contrer la désinformation des "experts" gouvernementaux.
Spécialiste des infrastructures, pilote, spécialiste des essais automobiles, médecin pour les permis de conduire,... nous avons réuni neuf experts pour un colloque au sénat, le 22 avril dernier, "Vitesse : Stop aux idées reçues – Pour une nouvelle approche de la sécurité routière"...
... où ils ont démoli un à un les arguments des tenants de la baisse des limitations de vitesse :
Le facteur vitesse est totalement surévalué dans les statistiques d'accidents
C'est ce que montre l'analyse de Pierre Calvin, Président de l'Association technique routes et infrastructures :
Quand il y a un accident, la vitesse est évaluée par les traces de freinage. On en conclut que la personne roulait à une vitesse excessive. En fait, c'est souvent le revêtement usé qui a doublé la distance de freinage !
L'argument massue des anti-vitesse, qui répètent en boucle que 30 % des accidents sont dus à la vitesse, est tout simplement faux !
Mais attendez, ce n'est pas tout :
De l'argent pour améliorer les routes, ce n'est pas ça qui manque !
La route laisse tous les ans un excédent de 20 milliards aux finances publiques (taxes sur l'essence, cartes grises...)
Elle rapporte 37 milliards et seuls 17 milliards (même pas la moitié !) sont réinjectés dans les dépenses d'infrastructures.
Si on utilisait ne serait-ce que 10 % de cet excédent, ça ferait 2 milliards pour empêcher que des gens se tuent sur la route à cause d'un marquage effacé ou d'un revêtement usé.
Plutôt que vous forcer à réduire votre vitesse, plutôt que dépenser des centaines de millions dans des radars de plus en plus redoutables pour vous flasher, vous taxer, l'Etat ferait mieux de vous laisser de quoi changer votre voiture plus souvent :
C'est l'amélioration des voitures qui explique pour une large part la baisse des tués sur route.
On a tous en tête la ceinture ou les airbags. C'est la sécurité passive, celle qui protège les gens en cas d'accident. Et c'est déjà énorme.
Stéphane Meunier, expert en essais automobiles, nous a éclairés sur les progrès extraordinaires de la sécurité active. Celle qui permet d'éviter les accidents : reprise / freinage / tenue de route.
Un exemple : par rapport à 1990, rien que sur un petit modèle de base, il vous faut aujourd'hui 5 mètres de moins pour passer de 90 km/h à l'arrêt.
Et dans bien des cas, c'est toute la différence entre percuter, ou non, un obstacle. Entre avoir, ou non, un accident.
Le mathématicien Bernard Beauzamy nous a réaffirmé, sans aucune ambiguïté, que :
Les études établissant un lien entre baisse de la vitesse et baisse de la mortalité routière n'ont aucune valeur scientifique.
Par contre, l'acharnement répressif au nom de la "lutte contre la vitesse" contre vous, moi, et des millions de conducteurs, déclenche des drames humains et sociaux effroyables.
Le médecin Marie-Thérèse Giorgio nous a fait le portrait-type de ceux qui perdent leur permis :
75 % sont des commerciaux ou des artisans qui font 80 000 km par an et cumulent les petites infractions. On est loin du chauffard, qu'on aurait tous plaisir à voir sévèrement sanctionné.
Et pour eux, la perte du permis, c'est presque systématiquement le chômage, la galère pendant des mois, parfois des années. C'est une condamnation sociale.
Qu'est-ce que ce sera s'ils nous baissent encore les vitesses !
C'est d'autant plus révoltant que, comme nous l'a si bien expliqué l'ancien pilote Jean-Pierre Beltoise, l'important ce n'est pas de respecter à la lettre la limitation de vitesse. C'est de conduire en observant, en anticipant, et à une vitesse adaptée aux circonstances.
Très sincèrement,
Christiane Bayard