Quoi que laisse entendre le titre, il ne sera pas question de la grève des éboueurs à Paris. N’empêche, au 8ème jour de grèves, on estime à 6 000 tonnes, les déchets non collectés. Un rapide calcul nous amène à considérer que ce sont ainsi au minimum 273 750 tonnes de détritus qui sont produits dans la seule ville de Paris chaque année.

De quoi faire réfléchir quand on nous dit qu’il n’y a pas la ressource pour produire combustibles et carburants issus du recyclage dans une perspective de transition énergétique…

Mais le propos est autre : les mouvements sociaux contestant la réforme des retraites actuellement en discussion au Parlement (enfin en discussion, c’est selon les points de vue…) font apparaître un malaise.


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Si même la président de la F.N.T.R. trouve que ça ne sent pas très bon tout ça, c'est qu'il y a de quoi être inquiet et on peut la comprendre dans la mesure le malaise général fait que les gens vont moins consommer et il y aura moins de transports et donc moins de gros sous pour eux.

Il se peut aussi qu'elle craigne l'arrivée de force souverainiste dans le pays et que ça influe sur l'immigration que les patrons peuvent payer moins cher qu'un conducteur formé d'Europe.