Alors que plusieurs secteurs sont entrés en grève reconductible depuis le 7 mars, les grèves et blocages des routiers sont loin d’être au rendez-vous. Si ce n'est pas la colère qui manque chez les travailleurs du transport, leurs directions syndicales restent l'arme au pied tout en négociant discrètement avec le gouvernement.
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Les directions syndicales ne peuvent pas faire grand-chose, d'une part, le taux de syndiqué est très faible dans cette branche et vouloir monter une action, c'est vouloir montrer sa faiblesse.
D'autre part, les conducteurs routiers ne peuvent pas faire grand-chose, légalement, ils n'ont pas le droit de bloquer avec le véhicule de leur employeur et bloquer la circulation avec un véhicule, c'est le retrait de permis immédiat.
Les gars ne sont pas prêts à sacrifier leur métier sur l'hôtel de la grève.
Dans l'idéal, il faudra que les gars refusent de sortir du dépôt, mais vu qu'il n'y a pas de coordination, ça ne se fera jamais.