L'autoroute A 10 sera-t-elle débarrassée d'ici quelques années des norias de camions à la queue leu leu qui l'encombrent régulièrement dans la traversée de Tours ? C'est l'espoir que laisse entrevoir le projet d'autoroute ferroviaire Atlantique. En libérant une grosse part du trafic sur la ligne TGV actuelle, la mise en service de la nouvelle ligne à grande vitesse (LGV) Tours Bordeaux va permettre au ministère des Transports de réaliser ce vieux projet qui dort dans les cartons depuis de nombreuses années.
L'idée de cette autoroute ferroviaire est simple : plutôt que d'encombrer les axes routiers et tout particulièrement l'A 10, les camions de transports internationaux seront incités à emprunter le rail entre Dourges, à la frontière belge, et Tarnos, aux portes de l'Espagne. Suivant le principe du ferroutage, les remorques seront posées sur des wagons pour effectuer directement le trajet (1.050 km) dans les deux sens. Aujourd'hui, 15 % des camions transitant entre la péninsule ibérique et l'Europe du Nord empruntent déjà le rail via la première autoroute ferroviaire qui relie (depuis 2007) le Luxembourg à Perpignan. A travers le nouvel axe en projet, l'objectif est de capter plus largement un trafic évalué à près d'un million de semi-remorques par an en 2016 , date de la mise en service annoncée de la nouvelle ligne de ferroutage.
En 2019, des convois transporteront 60 remorques
Le 20 mars dernier, l'État a signé un contrat de concession avec la société VIIA Atlantique (une filiale du groupe SNCF) pour l'exploitation de cette nouvelle autoroute ferroviaire. Tout au long du trajet entre la Belgique et l'Espagne, celle-ci empruntera les lignes SNCF déjà existantes. Toutefois, près de 300 M€ d'investissements sont programmés pour la construction des deux terminaux de chargement à Dourges et Tarnos, la mise au gabarit de plusieurs ouvrages d'art et l'acquisition de matériel adapté.
En 2019, des convois d'un kilomètre de long seront en mesure de transporter 60 remorques ; et ce quatre fois par jour. « Sur les 15 premières années d'exploitation, 1,2 million de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) devrait être économisé correspondant à 1,1 million semi-remorques », précise le dossier d'enquête publique qui se déroule jusqu'au 5 juin sur l'ensemble du tracé.
En Indre-et-Loire (où les trains ne feront que passer), ce dossier d'enquête est visible dans les mairies de Tours et d'Amboise. Des commissaires seront sur place pour recueillir les observations du public le vendredi 23 mai (à Amboise) et le samedi 24 (à Tours) de 9 h à 12 heures.
La nouvelle république.fr
Encore beaucoup d'argent dépenser pour pas grand chose.
L'idée de cette autoroute ferroviaire est simple : plutôt que d'encombrer les axes routiers et tout particulièrement l'A 10, les camions de transports internationaux seront incités à emprunter le rail entre Dourges, à la frontière belge, et Tarnos, aux portes de l'Espagne. Suivant le principe du ferroutage, les remorques seront posées sur des wagons pour effectuer directement le trajet (1.050 km) dans les deux sens. Aujourd'hui, 15 % des camions transitant entre la péninsule ibérique et l'Europe du Nord empruntent déjà le rail via la première autoroute ferroviaire qui relie (depuis 2007) le Luxembourg à Perpignan. A travers le nouvel axe en projet, l'objectif est de capter plus largement un trafic évalué à près d'un million de semi-remorques par an en 2016 , date de la mise en service annoncée de la nouvelle ligne de ferroutage.
En 2019, des convois transporteront 60 remorques
Le 20 mars dernier, l'État a signé un contrat de concession avec la société VIIA Atlantique (une filiale du groupe SNCF) pour l'exploitation de cette nouvelle autoroute ferroviaire. Tout au long du trajet entre la Belgique et l'Espagne, celle-ci empruntera les lignes SNCF déjà existantes. Toutefois, près de 300 M€ d'investissements sont programmés pour la construction des deux terminaux de chargement à Dourges et Tarnos, la mise au gabarit de plusieurs ouvrages d'art et l'acquisition de matériel adapté.
En 2019, des convois d'un kilomètre de long seront en mesure de transporter 60 remorques ; et ce quatre fois par jour. « Sur les 15 premières années d'exploitation, 1,2 million de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) devrait être économisé correspondant à 1,1 million semi-remorques », précise le dossier d'enquête publique qui se déroule jusqu'au 5 juin sur l'ensemble du tracé.
En Indre-et-Loire (où les trains ne feront que passer), ce dossier d'enquête est visible dans les mairies de Tours et d'Amboise. Des commissaires seront sur place pour recueillir les observations du public le vendredi 23 mai (à Amboise) et le samedi 24 (à Tours) de 9 h à 12 heures.
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Encore beaucoup d'argent dépenser pour pas grand chose.