Les patrons des principales organisations professionnelles du transport – hormis l'OTRE – travailleraient à la création d'une grande Maison du transport. 

Sur un "marché de l'adhérent" – selon l’expression d’un connaisseur du dossier – en pleine récession, il devient urgent pour les fédérations professionnelles d’unir leurs forces, de mutualiser les moyens. La crise est passée par là avec son lot de disparitions et de concentrations d'entreprises. D’où une baisse "naturelle" du nombre des adhérents et donc des cotisants.


"Mutualiser les intelligences"

"Tout se concentre et on raisonne encore comme des artisans", estime notre interlocuteur.

Mutualiser, globaliser : ce sont les maîtres-mots d’une restructuration qui ne dit pas encore son nom. Chez TLF, on a déjà engagé le mouvement : Olivier Hollander, délégué général de TLF Nord-Picardie, et Alain Lefranc, son homologue pour l’Ouest, se sont vu proposer une rupture conventionnelle. Il s’agit de " mutaliser les intelligences " (avec le partenaire) et d’éviter les doublons. 


Regrouper les locaux

TLF, la FNTR-Unostra mais également les ambulanciers (CNSA), le transport de fonds (Fedesfi), les déménageurs (la CSD) et les voyageurs (FNTV) se regouperaient à terme dans un immeuble du 17ème arrondissement de Paris mis à disposition par Clesia. 

Tout ce beau monde se rassemblerait dans le cadre du CLTL (Comité de liaison du transport et de la logistique), avec une présidence FNTR-TLF.


wk-transport

A première vu on se dit que c'est une bonne idée de mutualiser les coûts des divers organisations syndicales patronales mais je m'interroge quand même un peu et j'ai fais quelques recherche.

Le prix du m² dans le 17 ème arrondissement de Paris est d'après ce que j'en ai vu sur le net, de 6500 à 7500€ et là on parle d'un immeuble complet dans cet arrondissement qui serait mit à disposition ( gratuit ? payant ?) par l'entreprise celsia

Comme on peut le voir sur le site de cette entreprise, c'est une boite de communication et de conseil et je doute fort que cette entreprise mette à titre gracieux leurs locaux à ces divers syndicats.

Je pose la question de savoir si ces divers syndicats avaient réellement voulu faire des économies, n'aurait-il pas mieux valu qu'ils aillent dans un endroit moins cher de Paris ou même mieux dans la grande banlieue ou dans un endroit desservit par l'autoroute et le TGV ?

Je me pose également la question du rôle de Clésia là dedans, bien sur on ne peut pas faire de comparaison avec Bygmalion qui est sous le feu de l’actualité en ce moment mais tout de même on sait que ces gens-là ne travaillent pas pour des cacahuètes.